Vivre avec le syndrome de l’intestin irritable (SII)

Une maladie complexe qui complique la vie de millions de français…
Des maux de ventre récurrents et parfois insupportables, des spasmes douloureux, des brûlures, des ballonnements abdominaux, des épisodes de diarrhées en alternance avec de la constipation, mais aussi des maux de tête, des douleurs musculaires et une grande fatigue : le syndrome de l’intestin irritable (SII) est une pathologie de présentation complexe, qui concerne pas moins de 5% de la population française !
Tellement complexe d’ailleurs, qu’elle a longtemps été classée dans la catégorie des maladies psychosomatiques, en raison de sa tendance à se déclencher ou à s’aggraver lors de périodes de stress ou d’anxiété. Aujourd’hui, à la faveur d’une meilleure compréhension de cette pathologie, il est clairement établi que le syndrome de l’intestin irritable est une colopathie fonctionnelle, autrement dit, un trouble du fonctionnement de notre appareil digestif. Il se traduit par une accélération ou par un ralentissement de la motricité intestinale (notre transit !), ainsi que par une sensibilité intestinale accrue qui est à l’origine de douleurs. L’ennui, c’est que si nous avons progressé sur la compréhension de ce syndrome, nous ne savons toujours pas comment le prévenir ou le soigner, si bien que sa prise en charge médicale se limite principalement au traitement de ses symptômes, via des adaptations de l’hygiène alimentaire (dont l’efficacité semble assez marginale), et par la prise d’antispasmodiques…
Comment savoir si l’on souffre du syndrome de l’intestin irritable ?
Bien souvent les patients n’identifient qu’un seul des symptômes, or le SII est souvent multisymptomatique et sans cause physiologique diagnostiquable. Il est donc particulièrement difficile d’identifier cette pathologie. Il faut faire attention à l’ensemble des problèmes digestifs que vous pouvez avoir. Souffrez-vous seulement de diarrhée ou avez-vous une alternance de constipation et de diarrhée ? Vos ballonnements sont-ils vraiment dus au fait que vous avez mangé trop gras ou viennent-ils d’un autre problème sous-jacent ? Toutes ces questions vous permettent d’identifier cette maladie au mieux.
Aujourd’hui, à la faveur d’une meilleure compréhension de cette pathologie, et de vos symptômes, il est clairement établi que le syndrome de l’intestin irritable est une colopathie fonctionnelle, autrement dit un trouble du fonctionnement de notre appareil digestif. Il se traduit par une accélération ou par un ralentissement de la motricité intestinale (notre transit !), ainsi que par une sensibilité intestinale accrue qui est à l’origine de douleurs. L’ennui, c’est que si nous avons progressé sur la compréhension de ce syndrome, nous ne savons toujours pas comment le prévenir ou le soigner, si bien que sa prise en charge médicale se limite principalement au traitement de ses symptômes.
Bénin… mais terriblement handicapant au quotidien !
Si ce trouble n’est pas jugé grave, son retentissement sur la qualité de vie des patients n’est pas négligeable ! Une étude pointait récemment du doigt le fait 72,9% des sujets atteints de SII ont une qualité de vie dégradée en raisons de troubles psycho-affectifs (allant de l’anxiété à la dépression nerveuse), contre 42,9% chez les sujets sains1 !
La piste probiotique : sérieuse et documentée scientifiquement, elle s’impose
Notre tube digestif abrite en effet des centaines de milliards de micro-organismes, soit autant que le nombre de cellules qui constituent notre corps. Cet ensemble de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes constitue notre microbiote intestinal, appelé aussi et plus communément « flore intestinale ». Principalement localisé dans l’intestin grêle et le côlon, le microbiote intestinal est impliqué dans nos fonctions métaboliques, immunitaires et neurologiques essentielles. Il est aussi au cœur du bon fonctionnement de nos fonctions digestives d’assimilation et d’élimination, et le rôle d’une flore intestinale déséquilibrée dans la genèse des symptômes du SII est envisagé depuis plusieurs années !
Par leur action rééquilibrante sur la flore intestinale et leurs propriétés anti-inflammatoires, les probiotiques pourraient avoir un impact thérapeutique des plus intéressants sur le SII. En effet, chez certains patients, une augmentation de la perméabilité intestinale a été mise en évidence. En permettant à des molécules pro-inflammatoires présentes dans le tube digestif de pénétrer dans l’organisme, cette dernière participerait à la création d’une réaction inflammatoire diffuse venant nourrir l’hypersensibilité intestinale ! Soigner le microbiote permettrait, en autres bénéfices, d’éviter cette chaîne de réaction délétère.
Les probiotiques font donc l’objet d’un certain nombre de travaux de recherche consacré à leur utilité dans la prise en charge du syndrome de l’intestin irritable. Une étude polonaise, menée auprès de patients adultes atteints du SII2, a par exemple démontré qu’une préparation symbiotique (un « cocktail » soigneusement élaboré de probiotiques), associant de grandes quantités de Lactobacilles et de Bifidobactéries, peut avoir une action bénéfique sur l’ensemble des symptômes associés au SII en diminuant leur gravité.
Définition probiotique : Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, des bactéries ou des levures, présents naturellement dans le corps, en particulier dans la flore intestinale. Ingérées par voie orale sous forme de compléments alimentaires (gélules) ou directement dans les aliments (produits laitiers, yaourt), ils stimulent la croissance de bactéries utiles et ont ainsi des effets bénéfiques sur la santé.
Ils aident à la digestion des fibres, boostent le système immunitaire, combattent la diarrhée, l’eczéma atopique, les ulcères d’estomac… Les effets des probiotiques sont prouvés et largement documentées à condition d’avoir un apport journalier suffisant (5 à 10 milliards par jour). Ce n’est pas une « découverte » récente, les probiotiques existent depuis des siècles : le yaourt en est un bon exemple. Issues de la fermentation lactique des souches probiotiques Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, elles favorisent l’assimilation du lactose.
Les probiotiques font donc l’objet d’un certain nombre de travaux de recherche consacrés à leur utilité dans la prise en charge du syndrome de l’intestin irritable. Une étude polonaise, menée auprès de patients adultes atteints du SII2, a par exemple démontré qu’une préparation symbiotique (un « cocktail » soigneusement élaboré de probiotiques), associant de grandes quantités de souches Lactobacilles et de Bifidobactéries, peut avoir une action bénéfique sur l’ensemble des symptômes associés au SII en diminuant leur gravité.
Par ailleurs, l’action anti-inflammatoire du Zinc, qui réduit la sensibilité et cicatrise les cellules de la muqueuse intestinale pour rétablir la perméabilité intestinale, constituerait aussi un allié de choix : d’autres études ont en effet démontré qu’une carence en Zinc pouvait favoriser le développement de diverses maladies gastro-intestinales3.
Quels sont les probiotiques les plus fiables et efficaces pour soulager mon SII ?
Tous les probiotiques ne se valent pas ! L’origine des souches, le choix de la formule synergique, le dosage, la rigueur dans la préparation, mais aussi le conditionnement sont très importants.
Conseil : que manger quand on a le syndrome de l’intestin irritable ?
Si vous souffrez du syndrome de l’intestin irritable, l’idéal est de débuter par une consultation avec un diététicien.
En effet, avoir une alimentation adaptée vous aidera à limiter les symptômes de l’intestin irritable. L’idée est de privilégier les aliments pauvres en FODMAP, tout en consommant des fibres solubles pour soulager votre transit si besoin.
FODMAP signifie :
F – fermentescible
O – oligosaccharides – (fructosanes [FOS] et galactanes [GOS])
D – disaccharides = lactose
M – monosaccharides = fructose
A – and (et)
P –polyols
Les FODMAP sont le type de glucides que l’on trouve dans certains aliments, comme le blé, le lait, l’ail et les mangues. Certains aliments sont riches en FODMAP et d’autres en sont faibles.
Ci dessous un tableau récapitulatif des aliments à favoriser et ceux à éviter dans votre régime alimentaire :
Aliments pauvres en FODMAP (à privilégier) | Aliments riches en FODMAP (à éviter) | |
FRUITS | canneberge, citron, fraise, framboise, fruit de la passion, kiwi, mandarine, pamplemousse, orange, noix de coco | pomme, mangue, pastèque, abricot, kaki, cerise, nectarine, figue, mûre, pêche, poire, prune, |
LÉGUMES | épinard, carotte, endive, olives, gingembre, céleri, pommes de terre, patate douce, courgette, concombre, laitue | artichaut, brocoli, asperge, betterave, chou Bruxelles, aubergine, poireau, ail, oignon, échalote, chou-fleur, poivron, champignon, maïs, petit pois, topinambour |
LÉGUMINEUSES | ne pas en consommer | pois chiche, haricot rouge, lentille, fève de soja, flageolet |
CÉRÉALES | sarrasin, farine sans gluten, riz, polenta, quinoa, pâte sans gluten | blé sous toutes ses formes (pain, pâte, biscuit …), seigle, semoule |
NOIX | amende, chia, macadamia, pécan, noisette, cacahouète, sésame, noix | pistache, noix de cajou |
PRODUITS LAITIERS | lait sans lactose & boisson végétale (lait de coco, soja, amande, riz, sans lactose (yaourt végétal), camembert, cheddar, feta, mozzarella, parmesan, beurre sans lactose, beurre végétal | lait concentré, poudre, lait de vache, yaourt avec lactose, crème fraiche, fromage blanc, beurre, margarine |
HUILES | Huile d’olive | |
PROTÉINES | boeuf, porc, poulet, oeuf, poisson, tofu | plat préparé avec du bouillon ou de la sauce |
ALCOOLS | bière, gin, whisky, vodka, vin | cidre, rhum, vermouth, vin cuit sucré, crème de cassis, porto |
BOISSONS | café, thé, expresso, jus de fruit maison | jus de fruit commercial, concentré de jus de fruits |
Pourquoi une liste aussi précise ?
Nous vous conseillons ce genre d’aliments puisqu’ils contiennent des bactéries bénéfiques à votre microbiote intestinal, certaines sont présentes dans les probiotiques que nous vous conseillons en cure contre le SII.
De plus en plus, vous combinez ces aliments non adaptés à votre transit, plus il va être perturbé, à l’inverse si vous consommez un des aliments déconseillés dans la liste de temps à autre dans votre régime alimentaire pauvre en FODMAP. Votre transit ne sera pas très perturbé.
Physionorm Daily : une solution adaptée
Il est possible de prévenir les risques de gêne intestinale, grâce à des compléments alimentaires naturels, comme notre PHYSIONORM™ Daily.
Formulé à partir d’un mélange de 8 souches microbiotiques, du zinc et des prébiotiques, avec un minimum de 50 milliards d’UFC, il permet de rééquilibrer votre flore intestinale et lutter contre vos troubles digestifs en profondeur.
Il a été scientifiquement prouvé que les bactéries présentes dans notre probiotique vont aider la digestion des glucides et des fibres ainsi que dans l’absorption des oligo-éléments. Grâce à ces souches de lactobacilles et aux Streptococus, le Physionorm Daily peut soulager les symptômes liés à l’intolérance aux lactoses rapidement. Les autres souches présentes sont efficaces pour aider à améliorer la fréquence et la régularité des selles. Cela vous aidera peu à peu à retrouver un transit normal et de la tranquillité.
Le Laboratoire ImmuBio, expert en probiotiques, propose une supplémentation probiotique ciblée de 8 souches dosées à 8 milliards, présentes naturellement dans le côlon en bonne santé, choisies pour leurs effets connus sur les troubles digestifs. Ces souches bactériennes d’origine humaine agissent sur l’équilibre de la flore intestinale.
Associées à du ZINC, qui favorise la bonne digestion des protéines, régule l’inflammation et favorise la cicatrisation des cellules de la paroi intestinale, elles permettent d’améliorer le confort des patients souffrant du Syndrome de l’intestin irritable.
Des fibres prébiotiques (fructo-oligosaccharides ACTILIGHT®) à chaîne courte pour éviter la fermentation et les ballonnements pour soutenir l’action des probiotiques, viennent compléter cette préparation unique.
Enfin, la technologie CryoProtect, qui permet à plus 90% de bactéries vivantes de rallier l’intestin, offre une garantie supplémentaire et unique d’efficacité.
>> A lire également : Intestin irritable, que peut-on manger ?
Références :
[1] « Troubles psychoaffectifs au cours du syndrome de l’intestin irritable : mythe ou réalité ? » M.Boudabous, A.Koubaa, A.Amouri, L.Chtourou, H.Gdoura, L.Mnif, N.Tahri, publié en décembre 2017 dans la Revue de médecine interne.
[2] The Effectiveness of Synbiotic Preparation Containing Lactobacillus and Bifidobacterium Probiotic Strains and Short Chain Fructooligosaccharides in Patients with Diarrhea Predominant Irritable Bowel Syndrome—A Randomized Double-Blind, Placebo-Controlled Study.
[3] Zinc and gastrointestinal disease Sonja Skrovanek, Katherine DiGuilio, Robert Bailey, William Huntington, Ryan Urbas, Barani Mayilvaganan, Giancarlo Mercogliano, James M Mullin.