Restaurer sa flore intestinale après la prise d’antibiotiques est indispensable pour préserver notre santé

Notre microbiote est vivant et réagit à son environnement. Différents événements peuvent donc influencer sa composition et mettre en péril sa biodiversité de façon durable. La cause la plus fréquente ? La prise d'antibiotiques...
Restaurer sa flore intestinale après la prise d’antibiotiques est indispensable pour préserver notre santé

Qu’est-ce que le microbiote intestinal ?

Le microbiote intestinal est constitué de centaines de milliards de micro-organismes – bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes – qui vivent en bonne intelligence dans notre intestin grêle et notre côlon. Doté de 200.000 neurones qui lui permettent de véhiculer des informations jusqu’à notre cerveau, le microbiote intestinal est si important pour notre santé qu’il est le sujet de 1200 projets de recherche scientifique et fait l’objet de 50 000 publications scientifiques chaque année !

D’où nous vient notre microbiote intestinal ?

À la naissance, le microbiote d’un individu se constitue progressivement : la colonisation bactérienne s’opère graduellement et dans un ordre bien précis : en priorité, ce sont les bactéries intestinales ayant besoin d’oxygène pour se multiplier (bactéries aérobies) qui vont s’y implanter. En consommant l’oxygène présent dans l’intestin, elles favoriseront ensuite l’implantation de bactéries qui ne prolifèrent quant à elles, justement, qu’en l’absence de ce gaz (bactéries anaérobies).

Pendant les premières années de vie, la composition du microbiote intestinal va ensuite évoluer et se développer sous l’influence de la diversification alimentaire, de la génétique, du niveau d’hygiène, des traitements médicaux reçus et de l’environnement : sa composition est donc propre à chacun, et parmi les 160 espèces de bactéries que comporte en moyenne le microbiote d’un individu sain, seule la moitié est communément retrouvée d’un individu à l’autre1 !

Quel est le rôle du microbiote intestinal ?

Sans surprise, il est d’importance : on sait en effet qu’il est impliqué dans nos fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques. C’est pourquoi son déséquilibre, que l’on appelle également dysbiose, constitue une piste sérieuse, étayée scientifiquement, pour expliquer la déclaration de certaines maladies de nature auto-immune ou inflammatoire, de maladies métaboliques telles que le diabète et l’obésité, ou encore de troubles anxieux et dépressifs.

Le microbiote intestinal assure son propre métabolisme en puisant dans nos aliments (notamment parmi les fibres alimentaires), et les micro-organismes qui le constituent jouent un rôle direct dans la digestion : ils assurent la fermentation des résidus alimentaires non digestibles, facilitent l’assimilation des nutriments grâce à un ensemble d’enzymes dont les cellules humaines sont dépourvues, assurent l’hydrolyse de l’amidon, de la cellulose, des polysaccharides, participent à la synthèse de certaines vitamines (vitamine K, certaines vitamines B) et régulent plusieurs voies métaboliques dont dépendent l’absorption des acides gras, du calcium et du magnésium1.

Hygiène de vie, traitements médicaux, facteurs environnementaux : à l’assaut de notre microbiote

Notre microbiote est vivant et réagit à son environnement. Différents événements peuvent donc influencer sa composition et mettre en péril sa biodiversité de façon plus ou moins durable. La plus évidente ? Une modification de notre hygiène de vie et/ou de notre alimentation. Mais une fluctuation des hormones sexuelles (testostérone et estrogènes) peut aussi induire un déséquilibre, tout comme la survenue de certaines maladies. Par ailleurs, l’impact possible des pesticides et des additifs alimentaires fait actuellement l’objet de nombreux questionnements.


Image : Freepik



Les antibiotiques : indispensables à la médecine, mais délétères pour le microbiote intestinal



Mais l’une des plus grandes menaces pour l’équilibre de la composition de notre microbiote est à chercher dans le mode d’action de certains traitements médicaux, parmi les plus prescrits, à tout âge de la vie : les traitements antibiotiques.



S’ils sont sans action sur les virus, les antibiotiques ont contribué à faire reculer la mortalité liée aux maladies provoquées par des bactéries pathogènes. Ils permettent de contrôler les foyers de maladies bactériennes dès leur apparition, et grâce à eux, les très grandes épidémies n’ont plus cours. Les antibiotiques agissent sur les bactéries en empêchant la formation de leurs enveloppes protectrices ou en bloquant certaines réactions chimiques indispensables à leur métabolisme. Enfin, certains antibiotiques empêchent la traduction de leur information génétique (leurs gènes) en protéines2.

Ayant démontré leur efficacité thérapeutique, ils ne sauraient en conséquence déserter notre arsenal médical. Toutefois, de leur capacité à inhiber ou détruire un grand nombre de micro-organismes découle un effet délétère, parfaitement identifié et documenté, sur l’équilibre de notre flore intestinale : on sait en effet aujourd’hui qu’un traitement antibiotique réduit la qualité et la quantité du microbiote sur plusieurs jours à plusieurs mois ! Plus préoccupant encore : si certaines espèces présentes avant le traitement sont capables de se rétablir naturellement et avec du temps, ce n’est pas le cas pour toutes ! Ainsi, des antibiothérapies répétées au cours de la vie peuvent-elles induire une évolution progressive et définitive du microbiote1. Comment ? Parce que le patient peut conserver dans son microbiote des bactéries résistantes sélectionnées par les antibiotiques, et que ces dernières pourront transmettre leurs gènes de résistance à d’autres bactéries3. En clair, la balance entre les « bonnes bactéries » et les « mauvaises bactéries » se retrouve déséquilibrée et différents troubles apparaissent.

FOCUS : Impact des antibiotiques sur le microbiote et la santé des patients : une moindre réponse à l’immunothérapie dans la prise en charge de certains cancers4

L'immunothérapie est considérée comme une véritable révolution thérapeutique car elle a prouvé son efficacité en ce qui concerne la prise en charge de certains cancers. Une étude publiée dans la revue Science par des chercheurs de l’institut Gustave Roussy, de l’Inserm, de l’Inra, de l’AP-HP, de l’ IHU Méditerranée Infection et de l’Université Paris-Sud5 démontre que la prise d’antibiotiques, en raison de son action délétère sur le microbiote intestinal, affecte l’efficacité d’un traitement par immunothérapie chez des patients atteints d’un cancer, et cela dans un contexte qui voit 20% des malades du cancer être sous antibiothérapie.

Les résultats de l’étude démontrent très clairement qu’en créant un déséquilibre au niveau du microbiote intestinal (ou dysbiose), la prise d’antibiotiques deux mois avant et jusqu’à un mois après le début du traitement a un impact négatif sur la survie sans progression de la maladie et la survie globale des patients dans trois types de cancers : les cancer avancés du poumon, du rein et de la vessie.

En analysant le microbiote intestinal, les chercheurs ont en effet démontré que la présence d’une bactérie, la bactérie Akkermansia muciniphila, est associée à une meilleure réponse des patients à l’immunothérapie. Pour prouver un lien direct de cause à effet entre la composition du microbiote intestinal et l’efficacité de l’immunothérapie, un microbiote favorable (provenant de patients ayant démontré une bonne réponse clinique à l’immunothérapie) et un microbiote défavorable (provenant de patients en échec) ont été transférés à des souris qui en étaient dépourvues. Les souris transplantées avec le microbiote favorable présentaient une évolution favorable lorsqu’elles étaient traitées par immunothérapie, contrairement à celles comportant le microbiote défavorable. Chez ces dernières, l’administration d’Akkermansia muciniphila a permis de restaurer l’efficacité de l’immunothérapie. En modifiant le microbiote de la souris, l’efficacité de l’immunothérapie a été rétablie grâce à l’activation de certaines cellules du système immunitaire.

Comment restaurer mon microbiote en cas d’antibiothérapie ?

Il est possible d’agir pour aider notre microbiote à recouvrer son équilibre suite à une cure d’antibiothérapie. Pour y parvenir, il convient de le réensemencer en bactéries bénéfiques pour l’organisme et lui apporter des probiotiques qui permettront de restaurer la flore intestinale. De nombreux compléments alimentaires spécialement formulés pour rééquilibrer le microbiote existent, mais attention, tous ne se valent pas ! Le ciblage des probiotiques et bactéries doit être précis et adapté en qualité et en quantité ! Rares sont les compléments alimentaires disponibles qui permettent d’agir réellement et efficacement sur l’équilibre du microbiote en dépit de leurs allégations : souvent bien trop faiblement dosés et/ou mal composés, leur contenant ne permet pas d’assurer la survie des probiotiques, et encore moins d’atteindre intestins et colon sans avoir été dénaturés ou décimés par le système digestif !

Bien choisir son complément alimentaire probiotique est indispensable !

La capacité à fabriquer un complément alimentaire capable de restaurer le microbiote intestinal s’appuie sur une véritable expertise, sur le choix des meilleures souches probiotiques, aussi difficile à trouver et onéreuses soient-elles, et à leur mise à disposition dans un emballage propre à garantir leur survie jusqu’à leur lieu de dissémination.



Immubio, laboratoire expert dans le domaine des probiotiques, propose les compléments alimentaires parmi les plus performants du marché pour prendre soin du microbiote intestinal. Sa gamme Physionorm™ Resflore, avec 14 souches ciblées de probiotiques dosées à 50 milliards par prise (contre 12 milliards pour l’un des compléments alimentaires probiotiques le plus proposé en pharmacie dans le cadre d’une restauration du microbiote intestinal après antibiothérapie) et contenues dans des sachets CryoProtect, dispositif innovant breveté par Immubio garantissant plus de 90% de bactéries vivantes à l’arrivée dans l’intestin, constitue un allié de choix. Une cure de 4 jours seulement permet, avec une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain, de restaurer l’intégrité du microbiote intestinal.



Microbiote intestinal (flore intestinale), une piste sérieuse pour comprendre l’origine de nombreuses maladies. Inserm, publié le 18/10/2021.



Comment agissent les antibiotiques ? www.vidal.fr



Antibiotiques et microbiote, Fondation Pour la Recherche Médicale.



Les antibiotiques perturbent l’efficacité de l’immunothérapie. Inserm, publié le 3 novembre 2017.



Gut microbiome influences efficacy of PD-1–based immunotherapy against epithelial tumors

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