La Flore Vaginale : un écosystème essentiel pour la Santé Féminine

Les micro-organismes non pathogènes présents dans notre organisme constituent nos différents microbiotes : intestinal, cutané, vaginal… Ils sont garants de l’équilibre de notre organisme et forment un grand ensemble interconnecté.
La Flore Vaginale : un écosystème essentiel pour la Santé Féminine

Les micro-organismes non pathogènes présents dans notre organisme constituent nos différents microbiotes : intestinal, cutané, vaginal… Ils sont garants de l’équilibre de notre organisme, fondamentaux à notre bonne santé, et forment un grand ensemble interconnecté. Le microbiote vaginal s’installe progressivement à la puberté pour finalement représenter 9% du microbiote humain, constitué majoritairement de lactobacilles dont la présence nous est précieuse.

Les Lactobacilles du microbiote vaginal

Les lactobacilles protègent la muqueuse vaginale, maintiennent un pH acide et stimulent les défenses immunitaires locales. En effet, ils sont capables de produire de puissantes substances antimicrobiennes dont le peroxyde d’hydrogène (H2O2) ou d’autres bactériocines qui inhibent ou tuent les pathogènes. Ils forment aussi un biofilm à la surface de la paroi vaginale permettant de faire barrière aux perturbations internes et externes, et empêchant la fixation des pathogènes. Ces lactobacilles dépendent des œstrogènes, hormones féminines qui sont synthétisées par les ovaires à partir de la puberté et dont la quantité diminue fortement à l’arrivée de la ménopause.

Des Habitudes Alimentaires Favorables au Microbiote Vaginal


Une alimentation saine et équilibrée peut grandement contribuer à la santé du microbiote vaginal. Les probiotiques et les prébiotiques sont particulièrement bénéfiques. Les probiotiques sont des bactéries bénéfiques que l'on retrouve dans certains aliments, notamment les produits laitiers fermentés comme le yaourt et le kéfir. Ces bactéries aident à maintenir l'équilibre du microbiote vaginal en réduisant la croissance de bactéries potentiellement nuisibles. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires non digestibles qui servent de "nourriture" aux probiotiques, les aidant ainsi à prospérer. On les trouve dans de nombreux fruits, légumes et céréales, tels que les bananes, les asperges, l'ail, les oignons, l'avoine et les légumineuses. Outre l'incorporation de probiotiques et de prébiotiques, une alimentation riche en fruits et légumes, en grains entiers et en protéines maigres, tout en limitant la consommation de sucre, peut favoriser la santé du microbiote vaginal.

L’évolution du microbiote au cours du temps : un équilibre résilient mais fragile


Le microbiote vaginal évolue en fonction de facteurs physiologiques endogènes tels que les règles, les fluctuations hormonales du cycle menstruel, la grossesse, le post-partum ou encore la ménopause, mais aussi en fonction de facteurs exogènes comme les rapports sexuels, les antibiotiques, l’hygiène intime ou l’environnement (humidité, …). La flore vaginale saine se compose de 40 à 60 % de Lactobacilles, comprenant entre autres des Lactobacillus Rhamnosus et lactobacillus Crispatus, et de 20 à 40 % de d’autres micro-organismes notamment Gardnerella Vaginalis, Prevotella ou Candida Albicans.

Si l’équilibre de ce microbiote est menacé, c’est la porte ouverte aux infections vaginales de types vaginose bactérienne ou mycose. Les chiffres sont sans appel :

On estime qu’environ 75% des femmes souffriront au moins une fois dans leur vie d’une infection vaginale, et que 40 à 45% d’entre elles auront plus d’un épisode d’infection au cours leur vie. Il y a donc une véritable demande dans le traitement et la prévention de ces infections qui sont très gênantes voire handicapantes dans le quotidien de nombreuses femmes.

La mycose vaginale

La mycose vaginale, également connue sous le nom de candidose, est une infection causée par une levure appartenant principalement au genre Candida, le plus courant étant Candida albicans. Ces levures sont présentes naturellement dans la flore vaginale chez environ 20% des femmes, mais elles peuvent proliférer et provoquer une infection en cas de déséquilibre du microbiote. Les facteurs favorisant le développement d'une mycose vaginale comprennent l'usage d'antibiotiques (qui peuvent perturber l'équilibre du microbiote vaginal), un système immunitaire affaibli, le diabète mal contrôlé, la grossesse (en raison des changements hormonaux qui peuvent influencer le milieu vaginal), ou l'utilisation de contraceptifs oraux.

Les symptômes typiques de la mycose vaginale comprennent des démangeaisons, des brûlures, des rougeurs, un gonflement de la vulve, des douleurs lors des rapports sexuels ou de la miction, et des pertes blanches épaisses, souvent comparées à du fromage cottage. Le traitement de la mycose vaginale repose principalement sur l'utilisation d'antifongiques, sous forme de crèmes, de suppositoires ou de pilules. Bien que ces traitements soient généralement efficaces pour éliminer l'infection, ils ne contribuent pas à rétablir un microbiote vaginal sain, ce qui peut rendre certaines femmes plus susceptibles à des récidives.

En cas de mycoses vaginales récurrentes, un traitement plus long peut être nécessaire, et des mesures pour renforcer la flore vaginale, par exemple par l'administration de probiotiques, peuvent être envisagées.

La vaginose bactérienne

La vaginose bactérienne est une affection courante chez les femmes en âge de procréer. Elle est causée par un déséquilibre de la flore vaginale normale, caractérisé par une diminution des lactobacilles (bactéries « amicales » produisant de l'acide lactique qui aide à maintenir le pH vaginal à un niveau sain) et une augmentation des bactéries anaérobies, y compris Gardnerella. La vaginose bactérienne peut provoquer divers symptômes, dont des sécrétions vaginales plus abondantes que d'habitude, d'aspect grisâtre ou blanchâtre, qui peuvent dégager une odeur désagréable, souvent décrite comme un poisson.


Cependant, certaines femmes atteintes de vaginose bactérienne peuvent ne présenter aucun symptôme. La vaginose bactérienne est généralement traitée avec des antibiotiques, par voie orale ou topique. Cependant, le taux de récidive est élevé, atteignant jusqu'à 80% dans les trois mois suivant le traitement. Cela suggère que les approches actuelles ne sont pas suffisantes pour restaurer un équilibre sain et durable du microbiote vaginal. Il est important de souligner que la vaginose bactérienne peut augmenter le risque d'acquisition de certaines infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. Par conséquent, une meilleure compréhension et gestion de cette affection sont essentielles pour la santé sexuelle des femmes.

"La vaginose bactérienne, qui est l’infection vaginale la plus fréquente, est le prototype même d’un déséquilibre de la flore vaginale."

Docteur J.M Boboth - Andrologue et infectiologue à l’institut Fournier à Paris

Des alternatives et des nouveaux traitements


Aujourd’hui, après de nombreuses années d’études et de découvertes sur le microbiote vaginal et sur les infections du tractus génital, il semble évident que s’attaquer aux pathogènes n’est plus la seule solution efficace dans la lutte des infections et de leurs récidives. En effet, après prescription d’antibiotiques ou d’antifongiques suite à une infection vaginale, il est nécessaire de rééquilibrer durablement le microbiote vaginal chez la femme.

Gynophilus® voie orale

Avec Gynophilus® voie orale, vous disposez d’un produit avec un effet préventif optimal, utilisable en amont des infections et de leur traitement, mais aussi en accompagnement des antibiotiques et antifongiques pour préserver la flore vaginale.

Si le traitement est initié à temps, il est aussi possible de prendre Gynophilus® en curatif en lieu et place des antibiotiques. Ce probiotique a fait ses preuves auprès des femmes depuis plus de 20 ans et sa renommée auprès des gynécologues n’est plus à faire.

12 Millions de femmes ont déjà choisi Gynophilus !

Plus de 12 études cliniques prouvent son efficacité !

Nous vous proposons aujourd’hui une formule novatrice pour une protection optimale du microbiote et un confort de prise amélioré. Les trois composantes de Gynophilus® Oral sont :

  • La souche brevetée Lcr Regenerans® historique et unique à Gynophilus. Fruit de 20 ans de recherche et de 12 études cliniques menées chez la femme, elle renforce les défenses immunitaires et lutte contre les agents infectieux. (2),(3)
  • La souche Lactobacillus Crispatus, naturellement majoritaire dans la flore vaginale saine, rééquilibre la balance des micro-organismes vaginaux (4).

Ces deux souches sont administrées avec leur milieu de culture, riche en prébiotiques.

  • Le Zinc contribue au fonctionnement normal du système immunitaire.

Grâce à cette association UNIQUE, Gynophilus® Oral aide à maintenir l’équilibre du microbiote vaginal et contribue à renforcer les défenses naturelles.

Les probiotiques pris par voie orale ont une action locale


De mauvaises habitudes peuvent en effet influencer la formation de gaz dans l'estomac et les intestins. Manger rapidement, parler en mangeant, consommer des boissons gazeuses, fumer, consommer des aliments riches en matières grasses et ne pas faire suffisamment d'exercice physique sont des conduites qui favorisent l'accumulation de gaz.

Même si les antibiotiques et antifongiques sont des médicaments qui peuvent s’avérer indispensables et qui ont sauvé des millions de vies, leur efficacité est mise en péril à cause de leur utilisation à trop grande échelle sur des pathologies ne nécessitant pas forcément ces traitements. L’utilisation de probiotiques, dont l’effet inhibiteur des pathogènes a été démontré, semble être la voie du futur pour les affections vaginales bégnines.

Préserver la Santé de Votre Microbiote Vaginal : Nos Conseils


Maintenir un microbiote vaginal sain est essentiel pour la santé générale des femmes. Les micro-organismes qui peuplent le vagin ont un rôle protecteur majeur, aidant à prévenir les infections et à maintenir l'équilibre du pH. Cependant, divers facteurs, notamment le stress, les antibiotiques, une mauvaise alimentation ou une hygiène intime inadéquate, peuvent perturber ce précieux équilibre. Il est donc important d'adopter des habitudes de vie qui favorisent l'équilibre du microbiote vaginal, incluant une alimentation saine et une bonne hygiène intime.

Hygiène Intime : Les Gestes à Adopter et ceux à Éviter


Une bonne hygiène intime est essentielle pour maintenir l'équilibre du microbiote vaginal. Toutefois, il est crucial de noter que l'excès peut être aussi préjudiciable que le défaut. Parmi les bonnes pratiques, il est recommandé de porter des sous-vêtements en coton, qui permettent à la peau de respirer, de changer régulièrement de sous-vêtements, en particulier après avoir fait de l'exercice, et d'utiliser des produits de toilette intime doux et sans parfum. Il est également conseillé d'éviter les douches vaginales, qui peuvent perturber l'équilibre du microbiote vaginal, augmentant ainsi le risque d'infections. De même, il est recommandé d'éviter les produits parfumés pour l'hygiène intime, car ils peuvent causer une irritation et perturber l'équilibre du pH.

SOURCES :

  • *Hay P.and al. Recurrent bacterial vaginosis. Curr Infect Dis Rep 2000; 2: 506-512
  • 2. Prasad et al, 2004. Beck et al, 1997. Prasad’s review 2008. Fraker et al, 2004.
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