Le rôle du microbiote intestinal dépasse de loin celui de la simple digestion. On sait en effet qu’il joue un rôle dans les fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques. En conséquence, la dysbiose, c’est-à-dire le déséquilibre du microbiote intestinal, constitue une piste sérieuse pour expliquer la déclaration de certaines maladies, des troubles anxieux ou des états dépressifs...
Le microbiote intestinal : un deuxième cerveau…
Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes – bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes – qui vivent dans un environnement spécifique. Notre organisme abrite différents microbiotes, au niveau de la peau, de la bouche, des poumons, du vagin et leur composition est propre à chacun. Mais le microbiote dont on entend le plus parler, celui qui mobilise l’attention des médecins et des médias, est bel et bien le microbiote intestinal.
Principalement localisé dans l’intestin grêle et le côlon, c’est le plus « peuplé » de nos microbiotes, abritant des centaines de milliards de micro-organismes qui vivent ensemble et en bonne intelligence. C’est aussi le plus puissant : avec 200 000 millions de neurones qui lui permettent de véhiculer des informations jusqu’à notre cerveau, le rôle du microbiote intestinal dépasse de loin celui de simple régisseur de la motricité intestinale et du bon fonctionnement de nos fonctions d’élimination !
On sait en effet qu’il joue un rôle dans les fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques. En conséquence, la dysbiose, c’est-à-dire l’altération du microbiote intestinal, ou son déséquilibre, pour le dire plus simplement, constitue une piste sérieuse pour expliquer la déclaration de certaines maladies, notamment de nature auto-immunes ou inflammatoires, et de certaines maladies métaboliques, telles que le diabète et l’obésité.
Le déséquilibre du microbiote intestinal peut aussi affecter notre comportement
Mais le microbiote intestinal déséquilibré ne se contente pas de jouer un rôle dans l’apparition de maladies qui nous affectent physiquement. Depuis 2009 en effet, l’étude des liens entre troubles neuropsychiatriques et microbiote intestinal ne cesse de se développer et l’on peut aujourd’hui affirmer qu’un microbiote intestinal sain contribue au fonctionnement normal du cerveau : l’une des découvertes majeures de ces dernières années est le lien constaté entre notre système nerveux entérique et la production de sérotonine, un neurotransmetteur agissant dans la gestion de nos émotions et dont le manque caractérise l’anxiété, le stress et la dépression nerveuse. Nos humeurs, donc, dépendent aussi en partie de l’état de notre microbiote. Une révolution dans l’approches des troubles anxieux.
Soigner les troubles anxieux en soignant son microbiote : plus qu’une intuition, c’est désormais un fait établi scientifiquement !
Une récente étude menée par l’Institut Pasteur, le CNRS et l’Inserm et dont les conclusions ont été communiquées le 20 décembre 2020, tend à relier le stress chronique et le déséquilibre du microbiote à la dépression.
Les chercheurs ont en effet découvert que soumis à un stress chronique, le microbiote d’un animal voyait son équilibre perturbé avec pour conséquence notable une réduction du nombre de métabolites lipidiques (des petites molécules issues du métabolisme), dans son sang et son cerveau. Or, lorsque ces métabolites (ou endocannabinoïdes) viennent à manquer dans le cerveau, surtout au niveau de l’hippocampe, des symptômes dépressifs apparaissent. À l’appui de cette constatation, une expérience : le transfert du microbiote d’un animal présentant des troubles dépressifs à un animal en bonne santé suffit à induire chez ce dernier des comportements associés à un état dépressif. Inversement, en présence d’un rééquilibre du microbiote d’un animal présentant des troubles de l’humeur à l’aide de bactéries ciblées, les symptômes dépressifs disparaissent.
Alors que près de 3 millions de Français sont touchés par la dépression, cette découverte ouvre sur des perspectives thérapeutiques inédites, qui pourraient bénéficier aux 30% de patients résistant aux traitements classiques. Dans ce cas précis, l’usage de certaines bactéries pourrait donc être un levier efficace pour rétablir un microbiote sain et lutter plus efficacement contre les troubles de l’humeur.
Comment traiter les troubles anxieux en prenant soin de son microbiote ?
Pour prendre soin de l’équilibre de notre microbiote et favoriser une bonne régulation des humeurs tout en luttant contre les troubles anxieux, des compléments alimentaires contenant des souches probiotiques ciblées sont d’une aide précieuse. L’objectif est de réensemencer en « bonnes » bactéries notre microbiote, soit en cure d’entretien, soit dans une approche curative, après un épisode perturbateur comme une alimentation modifiée, une infection gastro-entérique ou encore, et surtout, un traitement antibiotique. Parmi les options à notre disposition, la gamme PHYSIONORM permet de répondre précisément au besoin de rééquilibre du microbiote, et en particulier PHYSIONORM™ Magnésium Bisglycinate + Oméga-3. Grâce à ses 3 souches de probiotiques (Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus reuteri et Bifidobacterium lactis), ce complément alimentaire permet de rééquilibrer le microbiote et de favoriser une meilleure absorption des minéraux, dont le magnésium, allié d’un système nerveux fonctionnel !
Parmi les options à notre disposition, la gamme PHYSIONORM permet de répondre précisément au besoin de rééquilibre du microbiote, et en particulier PhysionormTM MAGNÉSIUM Bisglycinate + Oméga-3. Grâce à ses 3 souches de probiotiques (Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus reuteri et Bifidobacterium lactis), ce complément alimentaire permet de rééquilibrer le microbiote et de favoriser une meilleure absorption des minéraux, dont le magnésium, allié d’un système nerveux fonctionnel !
Pancreatic β-Cells Limit Autoimmune Diabetes via an Immunoregulatory Antimicrobial Peptide Expressed under the Influence of the Gut Microbiota. https://www.cell.com/immunity/fulltext/S1074-7613(15)00302-7
Le microbiote intestinal participe au fonctionnement du cerveau et à la régulation des humeurs. https://presse.inserm.fr/le-microbiote-intestinal-participe-au-fonctionnement-du-cerveau-et-a-la-regulation-des-humeurs/41755/
Baromètre Santé INPES. Calculé sur la base d’individus âgés de 15 à 75 ans selon les données du recensement 1999 de l’Insee.